DÉFINITION

« Le traumatisme cérébral ou traumatisme craniocérébral (TCC) est une blessure de nature physique atteignant le tissu cérébral. Le traumatisme pourra porter atteinte aux os crâniens, par exemple en produisant une fracture, mais il n’est pas rare que le traumatisme ne laisse aucune trace visible sur la peau ou les os crâniens alors qu’il y a atteinte du cerveau. Il en résulte une altération des fonctions cérébrales de façon temporaire ou permanente. »1

Le TCC est classé en 3 catégories selon son degré de gravité :

TCC léger : souvent nommé « commotion cérébrale », il n’induit ni coma, ni saignement du cerveau. Il y a souvent une perte de conscience, une déconnection du cerveau pendant ce lapse de temps. Les effets sont censés s’estomper en 2 à 4 semaines.

TCC modéré : il est caractérisé par un coma de courte durée et des saignements du cerveau visibles au scan. Les effets sont plus sérieux et durables que pour un TCC léger.

TCC sévère/grave : le coma est ici plus profond et les séquelles plus significatives.

CAUSES

Elles sont multiples et impliquent toujours un choc à la tête : accidents de la route, accidents de travail, violences physiques ou actes criminels, accidents dans les sports et loisirs et chutes en tout genre (maladresse, perte de conscience, etc).

Au Québec, les chutes sont devenues la première cause des TCC, en partie à cause du vieillissement de la population. Les accidents de la route, quant à eux, sont moins fréquents grâce aux opérations de sensibilisation.

SÉQUELLES

Un traumatisme craniocérébral peut affecter toutes les dimensions de la vie tant affective, familiale, sociale, scolaire que professionnelle. Comme les séquelles dépendent de beaucoup de facteurs (intensité du choc, lésions occasionnées, parties touchées du cerveau, santé de la victime, soins prodigués, type de réadaptation, etc), chaque cas est unique.

TCC léger : ce sont des symptômes plutôt que des séquelles puisqu’ils disparaissent avec le temps.

  • Plus grande fatigue ;
  • Perturbation du sommeil (réveils fréquents, insomnie, augmentation de la durée ou du besoin de sommeil, etc.) ;
  • Maux de tête ;
  • Baisse d’appétit ;
  • Trouble d’équilibre ;
  • Étourdissements, vertiges ;
  • Nausées ;
  • Hypersensibilité au bruit et à la lumière ;
  • Anxiété ;
  • Humeur changeante ;
  • Tristesse, envie fréquente de pleurer ;
  • Irritabilité ;
  • Intolérance à la frustration ;
  • Difficulté d’attention et de concentration ;
  • Ralentissement psychomoteur (être au ralenti ou se sentir au ralenti) ;
  • Fatigabilité à l’effort mental ;
  • Difficulté de mémoire.

TCC modéré/sévère1  (en plus des séquelles du TCC léger) :

  • Amnésie (rétrograde ou antérograde) et autres problèmes mnésiques ;
  • Syndrôme post-commotionnel (maux de tête, fatigue, amnésie variable, difficultés de concentration, étourdissements, dépression, anxiété et apathie ou euphorie) ;
  • Altération possible des sens (surtout l’odorat, parfois le goût et l’ouïe) ;
  • Pertes motrices, spasticité, rigidité musculaire ;
  • Troubles d’équilibre et de coordination (tremblements, ataxie, etc.) ;
  • Aphasie ;
  • Crises d’épilepsie ;
  • Dysfonctionnement des nerfs crâniens pouvant entraîner, entre autres, des troubles de la vision.

1 https://cnfs.ca/pathologies/traumatisme-cranio-cerebral

 

QUELQUES CHIFFRES

L’étude la plus récente sur la situation du TCC au Québec émane de l’INESSS. Elle apporte un éclairage sur la période 2013-2016, avec la récolte de données issues de 57 centres de traumatologie. Les résultats sont donc partiels car il y a beaucoup de personnes ayant subi un TCC qui ne sont pas prises en compte. Dans cette étude, on parle d’environ 2 000 personnes touchées par un TCC modéré ou grave par an au Québec. Pour plus de détails, consultez la section concernant le TCC se trouve entre les pages 28 et 32.

Une étude de tendance a aussi été menée par l’INSPQ sur 2 décennies (entre 1991 et 2009) au Québec. Elle nous permet d’avoir un portrait global du phénomène et même si elle date, les tendances sont similaires aujourd’hui.

Le TCC est plus fréquent chez les hommes :

Le TCC touche souvent les personnes âgées :

Le TCC résulte en grande partie des chutes :

HISTOIRE

Aujourd’hui, Connexion TCC.QC compte 15 organismes membres dont 13 associations régionales membres, lesquelles couvrent 16 régions du Québec, et 2 organismes membres sympathisants. Les associations desservent environ 4 000 personnes TCC et proches. Voici des infographies qui vous les présente en quelques chiffres.

RÔLE

Organisme à but non lucratif, Connexion TCC.QC se définit comme un interlocuteur privilégié en matière de besoins et de services offerts aux associations qui accompagnent les personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral et leurs proches.

Plus précisément, il a pour mission de regrouper, de soutenir, de représenter et de favoriser la concertation de ses associations membres situées partout au Québec. Il s’investit aussi de plus en plus dans la sensibilisation du grand public afin de lever le voile sur l’invisibilité de ce handicap.

CONCERTATION

  • Organisation de temps de rencontres plusieurs fois pendant l’année.
  • Création de comités consultatifs.
  • Envoi d’une infolettre interne.

REPRÉSENTATION

  • Représentation et défense des intérêts et des droits de ses membres auprès des instances pertinentes.
  • Développement du réseau et des partenariats dans le secteur pour mener une action plus efficace et pour une meilleure reconnaissance de la cause.

SENSIBILISATION

  • Organisation d’événements publics pour sensibiliser la population, les politiques et les médias.
  • Mise en place de campagnes de sensibilisation provinciales.
  • Diffusion de son expertise et celle de ses membres au sujet des conséquences d’un traumatisme craniocérébral ainsi qu’en matière d’amélioration de la qualité de vie des victimes et des proches.

FORMATION

  • Proposition d’un colloque annuel de formation pour les intervenants et les directions d’associations.
  • Offre de formations ponctuelles.

Les 4 valeurs piliers de l’activité de Connexion TCC.QC sont :

  • Le respect, notamment de l’autonomie de ses membres et des rapports égalitaires entre chacun d’entre eux.
  • L’engagement, avec la contribution, la collaboration et la coopération des parties prenantes vers la réalisation de la mission du Regroupement.
  • La solidarité, en formant une communauté d’intérêts en laquelle les membres ont confiance et s’identifient, ont la volonté de se rallier, de s’exprimer.
  • La transformation sociale, grâce à l’action du Regroupement et ses membres qui oeuvrent à l’amélioration de la qualité de vie des personnes TCC et des proches (lutte contre les préjugés, défense des droits, intégration sociale).

ÉQUIPE

PERMANENCE

MARJOLAINE
TAPIN

Marjolaine Tapin

Directrice générale

direction@connexiontccqc.ca

LYDIA
X

Lydia

Chargée de projets à la formation et à la mobilisation

formation@connexiontccqc.ca

RACHEL
STRAZZERI

Rachel Strazzeri

Chargée de projets communautaires et communication

communication@connexiontccqc.ca

DIEGO
AGUILERA

Diego Aguilera

Consultant Informatique et Analyste

informatique@connexiontccqc.ca

CHARLOTTE
APPEL

Charlotte Appel

Agente de communication et logistique

charlotte.appel@connexiontccqc.ca

CONSEIL D’ADMINISTRATION

STEVE DUCHESNEAU

Président

PIERRE MITCHELL

Administrateur

SERGE LECLERC

Trésorier

VALÉRIE BÉLANGER

Secrétaire

BENOÎT DURAND

Administrateur

STÉPHANIE JOURDAIN

Administratrice

DIANE MOISAN

Administratrice